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Vacances durables : de quoi parle-t-on ?

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Voici venues les vacances tant attendues et avec elles, la tentation de partir loin. Sauf que ce n’est pas sans impact : le tourisme représente déjà 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. L’heure est aux vacances plus durables.

8 décembre 2020

Durée de lecture : 2 minutes

Le nombre de touristes explose : + 130 % en 20 ans

Sous l’effet des offres « low cost », des « city trip » et autres promotions, nous voyageons plus souvent dans l’année, pour des séjours toujours plus courts et plus lointains.

En 2018, l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) a enregistré une hausse de 6 % du nombre de touristes internationaux, soit la plus grosse progression depuis 2010. Et le phénomène s’accentue avec l’arrivée de nouveaux touristes venant de Chine et d’Inde. D’ici 2030, l’OMT prévoit une nouvelle poussée de 30 %, soit près de 2 milliards de touristes au total dans le monde.

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D’importantes émissions de gaz à effet de serre, pour les 3/4 liées aux transports

Les trajets en avion émettent à eux seuls 40 % des gaz à effet de serre liés aux transports touristiques, sans compter l’oxyde d’azote émis au décollage et les traînées de condensation. Dans le même temps, parcourir plus de 2 000 km pour quelques jours de vacances est devenu presque banal… Alors si on partait moins souvent et plus longtemps ? De cette façon, on limite notre impact sur le changement climatique et on profite mieux du pays visité.

Et après tout, pourquoi forcément partir loin ? En France et dans les pays proches, les idées de destinations pour se dépayser et se ressourcer ne manquent pas. Pour s’y rendre, pas besoin d’avion, ni toujours de voiture d’ailleurs (32 % des émissions des transports touristiques).

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Des régions du globe menacées par le « surtourisme »

D’après l’OMT, 95 % des touristes se concentrent sur 5 % des territoires à l’échelle mondiale avec de lourdes conséquences : routes congestionnées, pollutions, déchets, surconsommation d’eau et d’énergie, baisse de la qualité de vie des habitants, folklorisation de culture, perte de biodiversité, dégradation des monuments…

La France, pays le plus visité au monde, n’est pas épargnée : 80 % des touristes se répartissent sur 20 % du territoire.

De plus en plus de localités prennent des mesures pour réguler les flux touristiques, comme Venise, Barcelone, Amsterdam... Mais la situation est autrement plus problématique dans les pays du monde dépourvus d’infrastructures pour traiter l’eau et les déchets.

Des aides pour voyager responsable

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